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Souhaitant être transparente avec les 13 candidats de la Star Academy, Laure Balon balance tout sur son accident. Aïe, ça pique !
SOS Laure Balon en détresse !
Depuis samedi 15 octobre, les 13 élèves de la Star Academy redoublent d’efforts pour vivre la plus belle des aventures. En effet, le télécrochet mythique de Nikos Aliagas a mis dans la lumière des artistes tels que Jenifer, Élodie Fregé, Nolwenn Leroy et plein d’autres encore. Aussi, souhaitant atteindre un niveau d’excellence en chant et en danse, ils peuvent compter sur l’indéfectible soutien des professeurs. Recrutés avec soin par Michael Goldman, ils vont devenir les premiers soutiens des pépites. Qui arrivera à se distinguer ? C’est trop tôt pour le dire. De son côté, Laure Balon sait que son passé est son meilleur atout.
Comme le veut la tradition, le débriefing du prime se fait en compagnie d’une spécialiste en expression scénique. À l’époque, la tyrannique Raphaëlle Ricci était redoutée comme la peste. Quand quelque chose ne lui convenait pas, elle ne prenait pas de pincettes pour le balancer ! À tort ou à raison, l’essentiel pour elle était de débusquer et d’appuyer sur les failles. Aussi polémique que soit sa méthode, elle permettait aux candidats d’avancer et de réfléchir à ce qu’ils pouvaient offrir au public. À première vue, Laure Balon ne semble pas sur cette longueur d’onde. D’abord, elle les « félicite » pour leurs premières prestations. Ensuite, elle les « remercie d’avoir eu le courage de postuler. » Cette « surprise », elle n’est pas près de s’en remettre !
Et là, c’est le drame !
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Issus d’anciennes promotions de la Star Academy, une des deux répétitrices et l’arrangeur de l’hymne n’ont pas eu besoin de se présenter brièvement. Par contre, de prime abord, sans que l’on comprenne pourquoi, Laure Balon doit le faire. Depuis l’enfance, elle est attirée par « la danse classique. » Considérant que la barre est son seul exutoire, elle passe le plus clair de son temps « à souffrir avec les pieds sur les pointes, qui saignent, et à faire des tas de compétitions. » À l’âge où ses copines sortaient, elle décroche le statut de « première étoile ». Pendant une décennie, elle enchaine les succès. Hélas, un tsunami freine ses ambitions et met un terme à sa carrière.
Démolie, brisée par le sort qui s’acharne sur ses frêles épaules, Laure Balon cogite. Décidant de se reconvertir, durant au moins deux ans, elle affronte une horrible sensation de rejet. Ne se sentant à sa place nulle part, elle s’accroche à sa bouée de secours, persiste et signe. Dans un sourire bienveillant, avec le recul, elle souligne que ce fameux » « non » fait partie du métier. » Malgré le stress des évaluations et le fait de chanter avec leur idole, elle leur fait la promesse qu’il « y aura toujours une petite porte qui va s’ouvrir » pour eux ! Elle est bien placée pour le savoir, n’est-ce pas ? La suite, vous allez la trouver dans notre prochain numéro. Donc, à bientôt pour de nouvelles aventures !