Radars : Recevoir une amende pour excès de vitesse sera bientôt improbable

Radars: Les amendes pour excès de vitesse pourraient être réduites grâce à l'Assistance Intelligente à la Vitesse (AIV), une nouvelle technologie qui sera obligatoire dans toutes les voitures neuves à partir de juillet 2024. L'AIV utilise une caméra et des données GPS pour adapter la vitesse du véhicule aux limites autorisées. Cependant, le système a encore des défauts, comme des freinages inattendus dus à une mauvaise interprétation des panneaux de vitesse. Actuellement, l'AIV peut être désactivé, mais cette option pourrait disparaître à l'avenir.

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Radars et amendes pour excès de vitesse pourraient devenir des souvenirs grâce à une nouvelle initiative des gouvernements européens et français. Ces autorités se tournent vers des solutions innovantes pour améliorer la sécurité routière, notamment en s’attaquant aux excès de vitesse. Bien que les amendes issues des radars soient une importante source de revenus pour l’État, il semble prêt à renoncer à ces milliards d’euros au profit d’une nouvelle technologie qui sera déployée cet été.

Cette technologie, appelée Assistance Intelligente à la Vitesse (AIV) ou Intelligent Speed Assistance, est un système avancé qui adapte intelligemment la vitesse du véhicule en fonction des limites de vitesse autorisées. Cette technologie constitue une amélioration significative par rapport aux limitateurs de vitesse actuels, qui nécessitent une intervention constante du conducteur. Avec l’augmentation du nombre de radars en France, cette technologie pourrait aider les conducteurs à se concentrer davantage sur la route plutôt que sur leur compteur de vitesse.

Le fonctionnement de l’AIV est assez simple : une caméra installée à l’avant du véhicule lit les panneaux de limitation de vitesse et combine ces informations avec les données GPS pour déterminer la position exacte du véhicule. Ce système, déjà utilisé dans certains véhicules comme le Hyundai Kona de dernière génération, offre une réponse adaptative en fonction de la politique de chaque constructeur. L’État indique que l’AIV provoque une décélération progressive du véhicule, mais en réalité, chaque constructeur peut choisir comment le véhicule réagit. Par exemple, chez Hyundai, un signal sonore retentit jusqu’à ce que le conducteur réduise sa vitesse, tandis que chez Ford, le véhicule peut freiner automatiquement en présence d’un radar indiquant une limite de vitesse inférieure à la vitesse actuelle du véhicule.

Cependant, malgré son potentiel, l’AIV n’est pas sans défauts. Parfois, le système peut mal interpréter les panneaux de vitesse, provoquant des freinages inattendus. Par exemple, sur une autoroute limitée à 130 km/h, le véhicule peut lire un panneau de limitation de vitesse de 90 km/h sur une voie de décélération, ce qui déclenche un freinage automatique. Ainsi, pour que ce nouveau système de radars soit véritablement efficace dans la circulation quotidienne, il doit être amélioré.

À partir de juillet 2024, l’AIV sera obligatoire dans toutes les voitures neuves. Il sera intéressant de suivre les statistiques de sécurité routière pour voir si cette technologie réduit effectivement le nombre d’amendes pour excès de vitesse et, plus important encore, le nombre d’accidents de la route.

Il est à noter que, dans la plupart des véhicules actuellement équipés de ce nouveau type de limiteur de vitesse, il est possible de désactiver l’AIV. Cela peut être utile si le système ne fonctionne pas correctement ou s’avère trop intrusif. Cependant, à chaque arrêt du véhicule, le conducteur devra accéder au menu pour désactiver le limiteur, qui se réactive par défaut à chaque démarrage. Cela peut être agaçant, mais au moins, il est possible de désactiver ce système de radars, une option qui pourrait disparaître dans les années à venir en fonction des décisions de la Commission européenne.