Pourquoi des milliers de téléphones sonneront-ils en même temps dans le sud de la France ce vendredi?

Téléphones : Un essai du système d'alerte tsunami en Méditerranée aura lieu ce vendredi à 10h dans neuf départements du sud de la France.

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Dès 10h ce vendredi, les résidents de neuf départements au Sud de la France seront alertés par téléphone d’un son distinctif. Qu’est-ce qui motive une telle action ?

Des «Bip-bip» vont retentir par milliers ce vendredi dans le sud de la France. À partir de 10h, les résidents du littoral méditerranéen de neuf départements recevront une notification sur leur téléphone accompagnée d’un son spécifique. Ceci fait partie d’un essai du système d’alerte tsunami en Méditerranée.

Le système FR-Alert permet à quiconque possédant un téléphone d’être informé d’un danger imminent dans la zone où il se trouve. Les départements impliqués sont : Gard, Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales, Alpes-Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône, Haute-Corse et Corse-du-Sud.

Selon la marque du téléphone, l’opérateur et la position des individus au moment de l’émission de l’alerte, des variations dans le délai de réception des notifications pourraient être observées. De plus, le signal sonore sera déclenché même si le téléphone est en mode silencieux.

Dans le cadre de cette simulation, les autorités ont déjà averti les résidents par téléphone : «Aucune action n’est requise de votre part. Ne contactez pas les services de police et de secours. Ne diffusez pas de fausses informations», ordonne ainsi la Préfecture de l’Hérault.

Au cours de cette opération, des étudiants de l’Université d’Avignon seront déployés sur la commune du Grau-du-Roi, dans le Gard, pour observer les réactions de la population qui sera ensuite invitée à remplir un questionnaire en ligne via leur téléphone.

UN RISQUE «TRÈS ÉLEVÉ» DE TSUNAMI DANS LES 30 ANS À VENIR

L’objectif de cet essai sur téléphone est de préparer les habitants des communes côtières à adopter les bons comportements en cas de réel danger de tsunami à l’avenir. Pour rappel, la commission océanographique intergouvernementale de l’Unesco estime que le risque qu’un tsunami se produise en mer Méditerranée au cours des trente prochaines années est «très élevé».