Le gouvernement français a récemment annoncé que la réforme des retraites sera mise en vigueur le 1er septembre de cette année. Cette décision a été prise malgré les protestations des travailleurs et les appels à reconsidérer la réforme. Le président Emmanuel Macron avait promulgué la loi à cet effet le 15 avril dernier. Cependant, même avec cette annonce, il reste encore des questions à résoudre et des détails à clarifier.
Selon le journal Le Parisien, une étape importante a été franchie avec l’envoi des décrets aux institutions concernées. Cela permettra de clarifier les mesures à prendre pour mettre la réforme en place. Bien que le projet de loi prévoie quatre bornes d’âge de départ pour les travailleurs ayant commencé leur carrière avant l’âge de 21 ans, contre deux actuellement, la durée d’assurance n’est pas encore connue. Ce point est très important pour les travailleurs concernés, car il détermine le montant de leur pension de retraite.
Le 3 mai, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a reçu les textes les plus importants, tels que le retard de l’âge de la retraite à 64 ans, les départs anticipés et la durée d’assurance. Les travailleurs concernés attendent avec impatience des clarifications sur ces points importants, pour comprendre comment ces changements affecteront leur avenir.
Clarification de la durée d’assurance
Les candidats à la retraite anticipée doivent avoir travaillé entre 42 et 43 années, selon leur génération. Cependant, la CNAV ajoute que la durée d’assurance « à taux plein » sera « augmentée de quatre ans ». Le document ne précise pas le rôle des périodes non travaillées (chômage, congé maternité…), bien qu’elles soient prises en compte dans le dossier de retraite.
Une autre mesure qui soulève des questions concerne les demandes de départ à la retraite. Les personnes ayant soumis leur dossier en 2023 ne sont plus automatiquement éligibles, car les règles de la nouvelle réforme entrent en vigueur le 1er septembre. Selon un responsable syndical de la CNAV, cela pourrait poser des problèmes pour les salariés : « Si la demande est retardée, l’employeur n’est pas obligé de reprendre le salarié car cela constitue en fait une rupture de contrat de travail. Rien n’a été prévu. »