Nagui bientôt sur le départ ? Il dévoile quand il va arrêter et la raison de ses adieux à la télé

Derrière son beau sourire, Nagui dissimule une hypersensibilité épuisante. Toujours en train de réflechir à des projets, il ne prend jamais le temps de se reposer sur ses lauriers. Et si demain ça s'arrêtait, qu'est-ce qu'il ferait ? On fait le point !

© Bestimage

Montrer Dissimuler le sommaire

À l’antenne depuis plusieurs décennies, Nagui multiplie les casquettes. Présentateur, producteur et père de famille, où s’arrêtera-t-il ?

Nagui met tout en question !

À l’instar de son ancien camarade Jean-Luc Reichmann, on considère Nagui comme un des nôtres. Mais oui, vous savez, ce cousin un peu taquin qui dégaine les blagues plus vite que son ombre. Depuis le temps qu’il anime des émissions, le public a presque l’impression qu’il berce le quotidien. Certes, ses adorables boucles brunes ont cédé leur place à une coupe grisonnante… qu’il assume volontiers ! Comme Zeronews vient de le mentionner, il a la vanne facile. Qu’à cela ne tienne, ses candidats sont au courant et l’acceptent. Quitte à riposter à de rares occasions.

On doit bien l’avouer, s’il n’existait pas, Nagui nous manquerait ! Homme engagé, il tente de nous convaincre d’adhérer au mouvement végan. Dans les couloirs de France Télévisions, un surnom circule pour aborder le ferveur défenseur des animaux. Ce sobriquet de « père la morale » du PAF lui colle à la peau. Balayant les remarques désagréables d’un revers de la main, il continue sa route. L’an passé, il a franchi le cap de la soixantaine avec brio. Comment envisage-t-il la (dernière ?) ligne droite de sa carrière ? En se confiant au micro de Laurent Valière, il ignore à quel point ses propos vont secouer les auditeurs de France Info.

Un constat fracassant

Après quinze ans de bons et loyaux services, Nagui fait du tri dans son esprit. En décalage et épuisé que ses idées de changement aboutissent rarement dans Tout le monde veut prendre sa place, il prend de sérieuses distances. Promis, il possède encore plein de projets dans son sac à malice. En vrai gentleman, il cède tendrement son fauteuil à Laurence Boccolini. En coulisses, il espère qu’elle fera aussi bien si ce n’est mieux que lui.  Le moins que l’on puisse dire, c’est cette case du déjeuner est un terrain glissant. En face, la concurrence est rude. Souvent au coude à coude avec Les 12 coups de midi, les animateurs possèdent leurs chouchous et les mettent en valeur. Cette fois, TF1 a remporté la manche… mais ça ne va pas durer !

Tout le long de sa carrière, Nagui en a connu des vertes et des pas mûres. Traumatisé par son passage éclair par la case Canal+, il ne veut plus entendre parler d’Europe 1 également. À jamais associés à une période où rien ne se déroulait comme prévu, il fait la déduction suivante.  « Un jour, il faut savoir laisser sa place, [ne] pas devenir has been. » Bien dans ses baskets, le mélomane révise ses classiques à N’oubliez pas les paroles, orchestre des duos improbables dans Taratata et reçoit ceux qui font l’actualité sur France Inter. Récemment, en deux temps trois mouvements, il organise une soirée spéciale pour rassembler des fonds pour la recherche contre le cancer. Quel homme ! En somme, toujours branché sur 220 V, il ne s’ennuie jamais !

Selon Nagui, la retraite idéale c’est…

Pourtant, Nagui ne se voit pas continuer à ce rythme « advitam eternam« . D’une part, il trouve ça « malheureux, d’abord pour les auditeurs [mais aussi] pour ceux qui ont l’appétit et qui ont l’énergie et les idées [de] proposer des programmes. » À ses yeux, sa relation avec le public ressemble en tout point à celle d’un couple. Sous peine de s’effondrer, elle doit posséder ces deux ingrédients. S’il n’y a plus de « plaisir [et de] fraîcheur », ce n’est plus la peine de continuer.

Ce tacle à Michel Drucker, Nagui ne l’assume pas totalement. Toujours est-il qu’à la retraite, Mélanie Page ne doit pas compter sur lui pour rester toute la journée « assis sur un canapé avec un chien. » Pratiquant la philosophie du Carpe Diem, il multiple les « moments de loisirs et de détente. » Plus que tout au monde, le papa de poule de 4 enfants souhaite montrer l’exemple à ses progénitures. Ce fils d’instituteurs en sait quelque chose. S’ils vont à l’école, le géniteur a sa part du contrat à remplir. Celle de « travailler et ne pas se prélasser. » Par contre, si en semaine, il est à cheval sur les horaires, le week-end, il fait en sorte d’être disponible. Pourvu que ça dure…

Merci à nos confrères de France Info