Françoise Hardy dézingue les nouvelles célébrités de la chanson française « sans identité »

La maladie de Françoise Hardy ne lui laisse aucun répit. Aussi, au lieu de préparer des textes, elle cogite toute la journée. Qu'il semble loin le temps où le public pouvait compter sur des vraies mélomanes. Aujourd'hui, elle n'apprécie pas vraiment ce qu'elle voit ou entend. Aïe, ça pique !

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N’est pas Françoise Hardy qui veut ! Après avoir bercé plein de générations de fans, elle sort les crocs pour la prochaine. Aïe, ça pique

Françoise Hardy impitoyable avec les petits nouveaux !

(c) Hugo image


En regardant la couverture du dernier livre de Chloé Thibaud, un frisson parcourt l’échine de l’équipe de
Zeronews. Tous styles confondus, quelques grands noms féminins de la chanson y figurent. Comme par magie, des bribes de refrains remontent à la surface. En France, s’il y’en a bien une qui peut se permettre de faire un bilan, c’est Françoise Hardy. Durant sa longue carrière, ses textes intemporels et indémodables continuent de bercer des générations de mélomanes. 

Hélas, depuis quelques années, l’icône des yéyés vit comme un ermite. Lorsque le verdict de la maladie tombe, c’est un choc. Quant aux conséquences que le traitement implique, c’est un séisme. Perte d’audition, incapacité à déglutir et donc à s’alimenter… On l’aura compris, le micro ou les tournées, elle peut tirer un trait dessus. Cependant, elle ne peut pas s’empêcher de garder un œil sur ce qui se passe sur scène. De la fierté, elle en a à revendre pour son fils Thomas. Par contre, personne d’autre ne répond à ses attentes. C’est l’évidence, ses arguments ne laisseront personne indifférent !

Un paradoxe fracassant

Avant de démarrer les hostilités, Françoise Hardy commence par donner les ingrédients d’un tube. Ayant travaillé avec les plus grands paroliers et compositeurs, elle sait exactement ce qui peut provoquer le déclic du public. Des étoiles dans les yeux, elle aborde « la profondeur et la beauté de l’émotion [d’un texte] Cela passe par la qualité [du tempo] qui doit être intemporelle. » Ensuite, elle a une tendre pensée et une reconnaissance indéfectible envers tous ceux croisés sur sa route. « Charles Trenet [et] Aznavour, Georges Brassens, Gilbert Bécaud, Barbara, Michel Berger, Véronique Sanson, Julien Clerc, Laurent Voulzy »

Face à cette avalanche de souvenirs, François Hardy tranche et avoue qu’elle du mal à saisir l’intérêt du rap. Selon elle, ce genre ne mérite pas que l’on s’y attarde. Pire encore, il va disparaître aussi vite qu’il est venu. Osant la comparaison avec l' »époque des sixties » elle souligne qu’‘il y a pléthore de nouvelles jeunes chanteuses, pas nulles du tout, mais sans aucune identité vocale ni musicale. » Sévère, catégorique, on peut tout dire sur la muse de Jacques Dutronc. Quelle mouche l’a piqué ?

Qui trouvera grâce aux yeux de Françoise Hardy ?

Celle qui fredonne à merveille l’amour a pourtant eu un coup de cœur pour deux femmes. « Celles qui émergent le plus et de loin, [c’est] Juliette Armanet et Clara Luciani. [Elles] durent parce qu’elles ont une véritable identité artistique, autrement dit un [instinct] de mélodiste et un style personnel. » Pour l’instant, les deux concernées n’ont pas encore réagi aux louages de François Hardy. Nul doute qu’elles vont rivaliser d’ingéniosité pour ne pas décevoir cette grande dame ! C’est tout ce qu’on leur souhaite. Suite dans le prochain numéro de Zeronews !

Merci à nos confrères de Télé-Loisirs