Eddy Mitchell sort de l’ombre et donne de rares nouvelles : « Je ne quitte plus ma maison »

En pleine promotion de sa bande-dessinée, Eddy Mitchell tombe le masque. Mettre sur le papier tous ses souvenirs d'enfance, ça l'a remué. La preuve, il devient méchant avec son présent...Accrochez-vous, on rentre dans une zone de turbulences !

© Rossel & Cie

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Eddy Mitchell ne prend pas de pincettes. Énerve contre Laeticia Hallyday et Anne Hidalgo, il les met dans le même sac. Ça pique !

Eddy Mitchell balance du lourd !

Pas encore remis de certains passages de P’tit Claude, les fans d’Eddy Mitchell attendent avec impatience la parution de cette bande dessinée. Et pour cause, durant son parcours Des Lilas à Belleville, son objectif est de combiner « l’autobiographie et l’imagination« . Tout d’abord, ses admirateurs issus de la même génération apprécient se replonger dans le bon vieux temps. De l’autre, par le biais des images et des bulles, les enfants découvrent une facette inédite de la personnalité du chanteur. Derrière sa signature vocale reconnaissable entre mille, l’artiste cache une profonde sensibilité. Dans les colonnes du journal Le Parisien, il va expliquer de tomber le masque. Accrochez-vous, nous rentrons dans une zone de turbulences !

Nostalgie, quand tu nous tiens !

Avant de commencer, Eddy Mitchell met les choses au point. Cet ouvrage, ce n’est pas une manière de tirer un trait sur sa carrière. La preuve, il dévoile en exclusivité que dès le mois de janvier, il sera à l’affiche d’un énième film avec son amie Alice Pol. En enfilant un costume de cet ex « danseur de cabaret qui en a marre de la vie », ses échanges avec des enfants vont faire renverser la vapeur. Comme quoi, on a toujours besoin d’un plus petit que soi. Quelques jours après la sortie en salle, il ne se repose pas sur ses lauriers. Ce tournage avec son ami Bruno Podalydès, il l’attend de pied ferme !

 

Cette passion pour le septième art, Eddy Mitchell l’a souvent prouvé à son public. Et pour cause, pendant seize ans, il anime La dernière séance. Incollable sur les western, celui qui faisait partie de la troupe des Vielles Canailles n’en loupe pas une miette. Les larmes aux yeux, il se souvient de cette anecdote de petit garçon.  « C’est simple, le matin je faisais semblant d’aller à l’école, je cavalais comme une br*te parce que les cinémas étaient ouverts à 10 heures. »

Transmis par son père, sa fascination pour les salles obscures ne l’a jamais quitté. Avec des étoiles dans les yeux, il raconte qu’après son travail de nuit dans « les ateliers de réparation de la RATP », son géniteur venait le récupérer juste après le déjeuner. Pas conscient que son fils « séchait les cours » pour s’y rendre de son côté, il conf*sse que d’une semaine sur l’autre, Eddy Mitchell voyait plusieurs fois le même film.

Eddy Mitchell a le moral à zéro

Aujourd’hui, Eddy Mitchell est pris entre deux feux. Amoureux du sud de la France, il apprécie également quelques endroits de la capitale. Hélas, force est de constater, qu’il ne peut pas s’y rendre en transport en commun et encore moins e voiture. La peur de ne pas pouvoir stationner freine considérablement sa motivation. C’est pourquoi, quand il y est, il se confine chez lui. « C’est un refuge, les gens sont réglo. Ça m’arrange. Moi, je peux faire le bruit que je veux. » Avec son franc-parler habituel, le mélomane avoue son désamour pour la ville des Lumières tant elle ne « ne correspond plus à ce que j’aime, je ne [la] reconnais plus. »

Agacé par les travaux qui jalonnent les rues, il déplore un manque d’intérêt pour quelques quartiers ou commerces mythiques.  « À un moment, il était question de détruire les kiosques parce que c’était ringard. » Entre deux soupirs, il mentionne l’attitude lamentable de la maire actuelle. Celle qu’il se plaît à surnomme « Notre Drame de Paris » n’a pas fini de semer la pagaille !  Heureusement que maintenant ses dessins vont nous aider à visualiser la capitale d’autan, celle qu’il appréciait tant. Dire qu’Eddy Mitchell a pris soin de la graver à jamais dans son âme est un euphémisme. Pourvu que ça dure !

Merci à nos confrères du journal Le Parisien