Salaires : de fortes hausses prévues en 2023, cette nouvelle qui va ravir les salariés

De fortes hausses de salaires pourraient intervenir en 2023. Les plus importantes depuis 10 ans. Zeronews vous donne tous les détails.

© Valérie Chrzavzez

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Les entreprises promettent des hausses de salaires en 2023. Plusieurs études indiquent que les entreprises pourraient augmenter les salaires des cadres et non-cadres en 2023. Il s’agit de revalorisations exceptionnelles depuis 10 ans. En effet, les rémunérations des cadres pourraient progresser de 3,9 % en 2023.

Une hausse des salaires exceptionnelle

Quant à celles des non-cadres, elles progresseront de 4 %, après 2,5 %. C’est le cabinet Deloitte qui a révélé ce chiffre. Le cabinet People Base CBM va dans le même sens. Ce dernier annonce une augmentation médiane de 4,05 %. C’est du jamais vu depuis 10 ans. Des niveaux de revalorisation supérieurs de 1 % à ceux qui étaient prévus l’été dernier.

Deloitte a consulté un tiers des employeurs. Ces derniers ont indiqué avoir mis en place la prime cette année. Par contre, la moitié d’entre eux pensent le faire en 2023. En moyenne, les entreprises prévoient de verser 500 euros à leurs cadres et 875 euros aux autres salariés.

Des augmentations variées

Ces hausses ne concerneront pas tous les secteurs. Ainsi, l’industrie, l’automobile, la construction et la santé anticipent des progressions de l’ordre de 4 %. Mais dans le secteur public, on prévoit une hausse médiane de 2,7 %.

Des employeurs couplent ces hausses avec des compléments de rémunération. Beaucoup utilisent la prime de partage de la valeur. Ainsi, en 2022, 30% des employeurs y ont eu recours. En 2023, près de 50% des entreprises comptent la verser et 26 % y pensent.

Pour les cadres, le montant médian serait aux alentours de 500 euros. Pour les non-cadres, ce montant est placé à 850 euros. De plus, la majorité des entreprises interrogées ne prévoient pas mettre en place de système de rachat de RTT. Cumulées aux hausses réelles de 2022, les augmentations prévues permettent d’atteindre des niveaux proches de l’inflation.

« Les montants prévisionnels médians sont quant à eux aussi revus à la hausse puisqu’ils atteignent 875 euros pour les OETAM, les non-cadres, soit plus 46 % par rapport au montant médian de la prime PEPA de l’an passé et 500 euros pour les cadres, donc une stagnation par rapport au montant médian de la prime PEPA de l’an passé », précise Deloitte. Le gouvernement aurait prévu de réduire de 7 %les cotisations sociales patronales. Ce serait pour compenser l’indexation.

Cette baisse de cotisation est notable. Une augmentation des salaires en plus de l’indexation reste possible dans certains secteurs. L’inflation empiète beaucoup sur le pouvoir d’achat. Il y a également la question de revalorisation du SMIC. Des prix qui sont en hausse de 6,0 % entre fin juin 2021 et fin juin 2022. Le Salaire Mensuel de Base baisserait de 2,9 % selon la DARES.