Le secteur des carburants est actuellement confronté à une hausse des prix, ce qui pousse les gouvernements, les distributeurs et les pétroliers à réagir. Malgré ces efforts, les tarifs ne diminuent pas, ce qui génère des échanges de responsabilités entre les différents acteurs, chacun demandant aux autres d’en faire davantage. Un exemple récent est celui de Thierry Cotillard.
Carburant : Pression croissante sur Total face à la flambée des prix
Le président du groupement Les Mousquetaires, qui comprend Intermarché et Netto, demande au gouvernement et à Total d’intensifier leurs actions. Il souhaite notamment que l’exécutif organise une nouvelle réunion avec les pétroliers afin de leur demander de redoubler d’efforts, sous peine de voir le retour des Gilets Jaunes.
Thierry Cotillard souligne : « Concernant l’essence, on est dans les territoires, on sent une grogne sociale monter. Si le gouvernement ne veut pas le retour des Gilets Jaunes, il doit être ferme avec Total. Il faut qu’il reconvoque les pétroliers. Ils font 15 centimes de marge, quand nous en faisons deux. »
Une autre enseigne du groupement, Intermarché, n’a pas encore généralisé la politique de prix coûtant pour les carburants. Toutefois, elle a récemment décidé de mettre en place cette mesure deux week-ends par mois dans ses stations-service.
Cependant, d’autres enseignes comme Leclerc et Casino ont déjà adopté cette pratique en proposant des carburants à prix coûtant tous les jours, du moins jusqu’à la fin de l’année (bien que cela ne soit pas encore certain pour Leclerc).
Cette différence d’approche s’explique probablement par le fait que l’essence représente 30% à 50% du chiffre d’affaires des points de vente. Intermarché affirme donc qu’il ne peut pas aller plus loin sans répercuter la perte de revenus liée à la vente de carburants sur d’autres produits.
En conclusion, la pression sur Total s’intensifie à cause de la flambée des prix des carburants. Les acteurs du secteur, tels que les distributeurs et les pétroliers, sont exhortés à agir davantage pour éviter une nouvelle vague de mécontentement populaire. Alors que certains supermarchés ont déjà adopté la politique de prix coûtant pour les carburants, d’autres hésitent en raison de l’impact financier que cela pourrait avoir sur leur chiffre d’affaires. Il est donc essentiel que tous les acteurs du secteur travaillent ensemble pour trouver des solutions durables face à cette problématique.